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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 11:53

La formule optique de l’objectif Holga HL-C 60 mm f/8 est identique à celle de l’appareil argentique Holga 120S. Mais si d’autres testeurs s’étonnent du faible rendement lumineux de l’objectif numérique, ils n’ont pas bien cherché pour élucider le mystère : l’ouverture réelle se situe plutôt à f/30 qu’à f/8, car le fabricant a décidé d’ajouter un “faux ” diaphragme en forme de fleur afin de reproduire le vignetage atypique du Holga 120S. Avec une luminosité aussi réduite, le cadrage et la mise au point deviennent des missions impossibles, même en plein jour. La visée reflex en est très assombrie et l’utilisation de la visée LiveView uniquement envisageable en journée. Souvent, il est nécessaire d’augmenter la sensibilité ISO du boîtier pour ainsi obtenir des vitesses suffisamment rapides lorsqu’on travaille à main levée.

 

 

 

 

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Source du texte(Questionphoto)

 

 

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Dans la pratique, la faible ouverture et la focale “mi-poisson, mi-oiseau ” limitent le potentiel créatif de ce caillou en plastique. N’espérez donc pas réaliser des portraits, des photos de rue ou des vues panoramiques de grands espaces : associé à un appareil à capteur grand format, le Holga HL-C 60 mm f/8 équivaut à un objectif à focale standard et lorsqu’il est monté sur un appareil à capteur APS-C, il devient un petit télé (90 ou 96 mm). Bien qu’il soit possible de lui ajouter des accessoires optiques, et notamment des adaptateurs Fish-eye (170 °), grand-angle (30 mm), télé (150 mm) et macro, cela ne modifie pas le T-Stop tristounet de l’objectif.

 

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Les photos prises avec cet objectif partagent une déformation forte en coussinet et une perte de piqué en périphérie. Si le rendu général est assez doux, voire mou, la définition de l’optique demeure plutôt honorable au centre de l’image. Quant au vignetage, il est très prononcé avec un boîtier à capteur “full frame” alors qu’il disparaît presque entièrement avec un boîtier à capteur APS-C. Avec son ouverture étriquée, l’objectif produit des images qui ressemblent finalement davantage à celles réalisées avec une vilaine optique sans cachet particulier qu’avec l’infâme cul de bouteille de la Holga argentique. Bref, elles manquent de caractère et il faut souvent leur imposer un posttraitement plutôt musclé pour retrouver un rendu évoquant l’ancêtre.

 

 

 

 

 

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Le Holga HL-C 60 mm f/8 fait partie des accessoires dont on se lasse assez rapidement. Certes, le rendu est plutôt amusant, mais l’objectif est bien peu lumineux, sa focale un peu trop longue et son champ d’action (trop) restreint. De plus, pour produire le rendu typique des appareils Holga, il faut souvent investir un peu de temps (et de l’argent) dans le posttraitement. J’ai trouvé les filtres de Nik Color Efex Pro et Topaz Adjust particulièrement efficaces à cette tâche. Le Holga HL-C 60 mm f/8 n’est pas plus onéreux qu’un gros livre de poche et c’est son plus grand atout — à ce prix-là, qui pourra lui résister ?

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Monture Holga pour Nikon D200

 

 

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 07:33

 

 

AU COMMENCEMENT…
Fut un temps, le voyage Québec-Montréal était marqué par un point visuel incontournable, le Madrid. Ce phare indiquait le milieu du voyage sur cette longue et pénible autoroute 20. Son toit rouge, à référence espagnole, se
démarquait de la masse sombre que formaient les épinettes défilants à 119 km heure.

 

Le Madrid, jonction symbolique où s’effectuaient les changements de garde. C’est autour d’une bonne grosse poutine ou d’une savoureuse pizza que le bilan de la semaine ou du week-end, c’est selon, se faisait. Mais que pouvait donc se cacher dans cet antre burlesque, château fort gardé par de nombreux dinosaures accusant leur âge. De loin, nous pouvions apercevoir ces impressionnants monster truck, véhicules gigantesques entourés d’une aura de fuel et de testostérone.

 

Est-ce que le Madrid était kitsch? Oui il l’était, si on prend le kitsch dans sa forme originel, pas une espèce du glamour-kitsch. Le Madrid symbolisait le kitsch à outrance et, malgré cette aideur assumé, le Madrid avait sa place dans notre esprit collectif. Depuis sa disparition, nous avons perdu notre repère indiquant le milieu du chemin Québec-Montréal. La route terne a repris son long mouvement de sapinage et de champs monotones.

 

Voilà au-delà de cinquante-cinq ans que cette «institution» surplombait la route avec son aura de mystère. Maintenant,
qu’est-ce qui prendra cette place?

 

site web de l'exposition

http://www.madrid.jfdupuis.com

 

 

 

 

lieu 

Le P'tit Bonheur
de Saint-Camille

162, Miquelon
Saint-Camille (Québec)
J0A 1G0

 

 

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  quelques publicités de l'exposition

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 07:14

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 19:43

Pour beaucoup de gens, se reposer au bord de l’eau est une expérience de détente. Pour Clarina Duguay, cela inspire des souvenirs terrifiants de son enfance — des souvenirs si douloureux, que même plus de 50 ans plus tard, elle peut à peine trouver des mots pour les exprimer.

La douce et timide Mme Duguay, âgée de 65 ans, est l’une des infâmes Orphelins québécois de Duplessis, un groupe de plus de 5 000 enfants que les parents ont remis aux orphelinats catholiques pendant les années 40, 50 et 60, et à qui on avait promis une « bonne éducation pour leurs enfants ».

Au lieu de cela, les psychiatres les ont faussement déclarés mentalement malades ou sévèrement retardés et les ont entreposés dans des hôpitaux psychiatriques, permettant au gouvernement du Québec, dirigé par l’ancien Premier ministre Maurice Duplessis, de recevoir des primes du gouvernement fédéral pour leurs soins.

Jusqu’ici, les recherches sur les Orphelins de Duplessis se sont concentrées principalement sur les actions des représentants de l’Église Catholique qui ont admi-nistré les orphelinats et les hôpitaux psychiatriques.

Mais, le 26 septembre 2001, dans une action apparente pour bloquer toute investigation supplémentaire sur les crimes ou les inconduites du passé et sur ceux qui en étaient responsables, le gouvernement du Québec a fait une offre qui se voulait à prendre ou à laisser pour empêcher les Orphelins d’intenter des actions judiciaires contre le gouvernement du Québec ou les représentants de l’Église Catholique, en échange d’un pauvre règlement de 10 000 $ par personne. Si un Orphelin refuse de signer l’accord, il renonçe même à son droit d’obtenir cette compensation.

En conséquence, disent les Orphelins, un groupe important d’individus n’ayant jamais été tenu responsable du rôle fondamental qu’il a joué dans leur traitement abusif, peut maintenant s’en tirer indemne lui aussi : les psychiatres qui ont signé des fausses ordonnances les étiquetant « mentalement malades » et les envoyant dans un enfer atroce.

 

 

 

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Deux ans après être arrivée à son orphelinat en 1946, Clarina Duguay a été transférée à l’Hôpital St-Julien, un asile d’aliénés situé à plus de 1 000 kilomètres de chez elle.

À St-Julien, Mme Duguay expérimenta des traitements épouvantables.

« Ils plongeaient nos têtes dans l’eau glacée si nous faisions quelque chose de mal, » a-t-elle dit, ajoutant que depuis ce temps l’eau la terrifie. Elle a décrit avoir été attachée à un lit avec un collier, et devoir frotter interminablement des planchers.

Les sœurs ont dit à Mme Duguay que sa mère était devenue folle et qu’elle était morte en tant que patiente dans un autre hôpital psychiatrique. En fait, sa mère ne mourut de la tuberculose que deux ans après cette déclaration des sœurs.

Deux semaines après être arrivée à St-Julien, Mme Duguay se rappelle de façon très précise qu’on lui avait fait prendre un médicament qui, selon les sœurs, la ferait dormir. Le médicament toutefois fit beaucoup plus que cela.

« Il m’a transformée en une zombie, dit-elle. Je n’avais pas d’énergie. Je me sentais toujours somnolente, j’avais de la difficulté à me lever. On me donnait cette drogue chaque soir. J’ai de la difficulté à me rappeler et je pense que c’est à cause de la drogue. »

Mme Duguay et les autres orphelins disent que même si la province ne leur a pas fourni les dossiers correspondant aux premières années passées à leurs institutions, la drogue qui leur a été administrée a toujours été la même. Cette drogue a été identifiée dans des dossiers plus récents comme étant de la chlorpromazine.

En 1946, François Lantagne était un garçon de 9 ans, effrayé, lorsqu’il fut envoyé à l’hôpital psychiatrique St-Michel Archange (maintenant nommé Robert Giffard). Étant un enfant naturel, sa mère n’avait pas assez d’argent pour l’élever.

M. Lantagne fut régulièrement placé dans une camisole de force et soumis aux douches glacées. Comme Mme Duguay, il a reçu la chlorpromazine chaque soir, au coucher.

Aujourd’hui, cela fait 35 ans que M.Lantagne est sur l’assistance sociale.

« Ils ont gâché ma vie, » a-t-il dit.

 

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 14:28

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Un peu de culture

Black Lake est un arrondissement de la ville québecoise de Thetford Mines, dans le sud de la province de Québec. Jusqu'au 17 octobre 2001, Black Lake était une petite ville peuplée d'environ 5 000 habitants. À cette date, les villes de Black Lake et de  Thetford Mines, la municipalité de Pontbriand, la municipalité du village de Robertsonville ainsi que la municipalité du canton de Thetford-Partie-Sud se regroupèrent pour constituer la nouvelle ville de Thetford Mines. Le nom Black Lake a toutefois été préservé et il identifie maintenant le secteur correspondant au territoire de cette ancienne ville.

 

Photographies avec le Nikon p300

 

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 12:28

Le parkour est une technique physique consistant à transformer des éléments du décor du urbain en obstacles à franchir par des sauts, des escalades. Le but est de se déplacer d'un point à un autre de la manière la plus efficace possible. La méthode est inspirée de « la méthode naturelle d'éducation physique » de Geoarge Hébert. Elle s'est répandue ensuite à travers le monde par la filmographie qui lui a été consacrée, des reportages télévisuels et des vidéos amateurs sur internet.

 

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 07:58

Séance photo avec le groupe de musique NOEM originaire de Sherbrooke.

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 13:24

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 09:36

 

 

 

 

 

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  Amoureux de texture les trains  sont pour moi un trésor aux mille possibilités.

 

 

 

 

 

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 20:17

Le A1200 est l'un des très rares compacts actuels encore dotés d'un viseur. Pour certains aficionados de la visée optique, celui-ci est un véritable argument qu'il faudrait systématiser sur l'ensemble des gammes d'appareils photo.

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Les appareils de cette gamme sont habituellement des blocs de plastique aux assemblages approximatifs et à la qualité médiocre. C'est le cas avec le A1200, dont les plastiques durs sont assez peu flatteurs et dont la trappe des piles conserve un jeu même une fois fermée. En revanche, il faut noter que les touches au dos et la molette des modes sont bien calées, avec des clics assez sensibles lorsqu'on les manipule et un contact plutôt sympathique. De plus, la mi-course du déclencheur est assez marquée : à l'usage, le A1200 est plutôt agréable.

 

 

 

 

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Présentation

  • : Jean-François Dupuis photographe
  • : Activités professionnelles Photographe Illustrateur dans le domaine de l'édition. D.E.C. en Photographie Matane A.E.C. en Infographie Montréal . Les illustrations photographiques de Dupuis lui permettent de gagner sa vie, mais à l'instar du chercheur en quête de connaissance pour son seul plaisir, il explore sans cesse les nouvelles techniques qu'offre la photographie moderne. Selon lui, l'introduction de logiciels de manipulation photographique a considérablement bouleversé le média.
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